Les soeurs antonines

Soyez dans la Joie de la Bonne Nouvelle !

Les Soeurs Antonines
La Religieuse Antonine, consacrée au Christ qui l’aime et qui l’appelle à Le suivre et à participer à Sa Mission,

elle se donne par la prière et le travail, au sein de sa Congrégation et de l’Église.

Ouverte aux Nouvelles Technologies de Communication pour porter aux autres la Joie de l’Évangile,

elle vous invite, vous personnellement, à partager cette Joie de la Bonne Nouvelle !

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Histoire et Evolution

Les Moniales Antonines de l'Ordre Antonin de saint Isaïe qui existaient au Liban dès le début du 18e siècle, sont à l'origine de notre Congrégation des Sœurs Antonines devenue apostolique en 1940. Mère Isabelle Khoury (1878-1953) de Jezzine, Liban-Sud, qui a voulu se vouer au service des hommes et des femmes de son temps, sans renoncer à la dimension contemplative, fut à la base de cet élan apostolique.

L’Ordre Antonin de saint Isaïe est fondé le 15 août 1700 au Monastère Saint Isaïe sur le Mont Arant à Broumana-Liban, par l’évêque Mgr Gabriel Bluzene. Les Constitutions et la Règle des Moines Antonins et des Moniales Antonines de rite maronite antiochien de l’Ordre de Saint Isaïe sont approuvées par le Pape Clément XII le 17 janvier 1740, par le bref : « Misericordiarum Pater ».

Nos racines

Depuis l’aube du christianisme, l’idéal de tant d’hommes et de femmes en Orient, fut de tout abandonner, par amour du Christ et pour se conformer à lui afin vivre radicalement l’Évangile comme seul chemin.
Moines et moniales dans la cité, près des maisons ou en bordure des villes, ils se consacraient totalement à Dieu, au service de l’Église, selon la spiritualité syriaque.

Action et contemplation se complétaient. Amour de Dieu, amour des hommes et des femmes et service de l’humanité.

. L’Évangile et rien d’autre

Nous n'avons ni fondateur ni fondatrice, au sens strict du mot, mais un groupe de Pères et de Mères «fondateurs». Ils émanaient tous du peuple, répondant à l'appel de l'Évangile d'une manière radicale. Un noyau de la vie consacrée s'est formé. Des adeptes ont suivi et nous derrière eux. Nous avons pris le nom de Saint Antoine le Grand (250-356), Père des moines, comme patron et témoin de la vie religieuse syro-maronite. Nous sommes devenues antonines, lors du renouveau de l'Ordre Antonin en 1700. Saint Maroun (+410), chef de file de notre peuple, de l'Église syriaque d'Antioche, nous a donné notre nom de «baptême». Nous suivons les traces de ces intercesseurs et modèles. Antonines et Maronites, nous sommes fières de notre nom, lourd d'un poids de grâces, et par là exigeant.

Dans la vie consacrée en Orient, religieux et religieuses collaboraient étroitement. Fils et Filles du Pacte, Pacôme et Marie, Basile et Macrine, disciples d'Antoine et de Maroun, influencent notre vie par la simplicité de leur vie, la radicalité de leur engagement et la totalité de leur don. Nos saints nouvellement canonisés sont des fleurons de cette tradition: Charbel, Rafqa et Hardiné.

Les Pères et Mères du désert d’Égypte fuyaient la cité, s’enfonçaient de plus en plus dans la solitude. L’ermite vivait seul ou en groupe, sous la direction d’un Père Abbé ou d’une Mère Abbesse comme guide spirituel. Des disciples nombreux puisaient à cette source et peuplaient le désert.Tous et toutes étaient mus par la même passion : «Aimer jusqu’au bout» comme le Christ. Ils se vouaient à lui, corps et âme dans :

L’écoute de la Parole et la louange,

La charité fraternelle et la chasteté,

Le partage des biens et l’obéissance,

Le silence et l’accueil.

Caractéristiques de ce monachisme oriental soulignées par Jean Paul II :

Monachisme unique, contemplatif et apostolique.

Vie de solitude dans l’ermitage et vie de groupe dans les monastères ne sont que des étapes du cheminement spirituel de la même vie vouée à Dieu.

Importance du monastère comme lieu prophétique, idéal de coexistence humaine et référence pour tous.

Le monachisme a depuis toujours été l’âme des Églises orientales.

Les premiers moines chrétiens sont nés en Orient. Leur patrimoine a été transmis en Occident par les grands Pères de l’Église indivise (La Lumière de l’Orient, 9).

. Antonines

Filles de saint Antoine le Grand (250-356), Père du désert d’Égypte et Père des moines et moniales, nous sommes fières d’en porter le nom et le lourd héritage. «Abba, dis-nous une parole», née d’une expérience de vie dans l’Esprit. Écho de la Parole du Christ, la parole d’Antoine est pour la vie, capable de descendre aux profondeurs de l’être.

Dans la re-fondation actuelle de la vie religieuse, Antoine reste le Maître. Sa réponse à deux appels en donne l’envergure.

Premier appel : Antoine écoute les paroles de l’Évangile dans leur littéralité et, par là, leur radicalité, comme étant adressées à lui personnellement : «Une seule chose te manque : va, ce que tu as, vends-le et donne-le aux pauvres… puis viens, suis-moi» (Mc 10 : 21).

Deuxième appel : Si tu veux vraiment être ermite, va dans la montagne intérieure. Il rejoint une oasis au pied du mont Qolzim, visité par les Sarrasins (arabes), les disciples, les malades et les consultants spirituels.

Dans les deux appels, il y a inspiration divine. Dans le premier, Antoine «donne» tout ce qu’il a pour suivre le Christ. Dans le second, il «aime» ce qui lui est donné. «Désormais, dit-il, je ne crains plus Dieu, mais je l’aime, car l’amour chasse la crainte».

Vaquant à la prière et à l’ascèse, Antoine devient Théodidacte, enseigné par Dieu. Il devient «expert» en Dieu et formateur de disciples. Passionné de Dieu, Saint Antoine nous appelle à la même passion.

Paroles d’Antoine, écho des Béatitudes, à travers ses Lettres, ses Discours et ses Apophtegmes.

Prie et travaille. Vis la résurrection dès à présent ;

Où que tu ailles, aie toujours Dieu devant les yeux ;

Quoi que tu fasses, aie le témoignage des Saintes Écritures et en quelque lieu que tu te tiennes, n’en bouge pas facilement ;

Si nous tendons les frères outre mesure comme le chasseur tend l'arc, ils se brisent vite. Il faut donc de temps en temps condescendre aux frères, être indulgents et délasser leur esprit ;

Ce que tu vois que ton âme désire selon Dieu, fais-le et garde ton cœur ;

Du prochain vient la vie ou la mort. En effet, si nous gagnons notre frère nous gagnons Dieu; mais si nous scandalisons notre frère, nous péchons contre le Christ ;

Les démons sont ce que nous manifestons par nos œuvres ;

Que notre zèle augmente chaque jour, comme s'il était le premier.

Aujourd'hui, moi je commence ;

Le temps est court. Ne laissons pas l'ambition de possession nous envahir. Cultivons plutôt la prudence, la justice, la tempérance, la force, la foi dans le Christ, la douceur et l'hospitalité ;

Le moine est «serviteur», «tous les jours… aujourd'hui» ;

Vivons comme si nous mourrions demain. Pour cela, nous avons à vivre pauvres, à pardonner à tous et à nous humilier devant tous. Dans notre lutte avec les forces du mal, nous triomphons par la prière et le jeûne, le signe de la Croix et la grâce du Christ et sa parole.

Redécouvrons notre visage à la lumière de celui d'Antoine

Saint Antoine est appelé par Athanase "l'amoureux de Dieu" (Vie d'Antoine), parce qu'il a écouté, médité, prié et intercédé.

Son zèle le pousse pendant la persécution de Maximin en 311 à descendre à l'Alexandrie pour soutenir les martyrs et les confesseurs, cherchant lui-même en vain le martyre. Il y descendra une seconde fois en 337 pour soutenir l'Église qui détrompait les Ariens de leur erreur.

Antoine a reçu de Dieu la grâce de consoler les affligés, de réconcilier les gens en discorde, de se laisser assiéger par les malades et les pénitents.

La solitude (le nisk) est le chemin de la connaissance de soi dans sa profondeur et la vision de Dieu.

Par Antoine, le désert devient un espace de sainteté et de louange.

. Le Tau est notre emblème

Le Tau représente la croix de Saint Antoine et sa béquille, dans ses longues prières, surtout nocturnes. Il signifie son endurance dans l'ascèse et l'adoration et son amour total pour le Christ «Alpha et Oméga, Commencement et Fin, le Premier et le Dernier».

Nous avons adopté le T de couleur bleue, pour imiter Saint Antoine et nous proclamer ses filles. Ce T était à l'origine une marque sur notre habit. Actuellement, nous le portons autour du cou, en guise de croix, signe, par ses deux branches entre-coupées, de notre passion pour Dieu et pour les hommes.

. Maronites

Saint Maroun (410) est le père d’une communauté de moines, de moniales et de saints. Il est chef de file de l’Église maronite. Maroun se consacre à la louange de Dieu, sur un plateau de Cyr, près d’Antioche, en plein air. Par sa parole, pétrie d’ascèse et d’adoration, il guérit les malades de l’esprit et du corps. La foule l’assaille. Des disciples suivent son exemple. C’est le noyau de la communauté maronite. Au Ve siècle, le feu de la vie religieuse ne tarde pas à se répandre, surtout après l’édification du grand monastère Mar Maroun (452) qui deviendra très tôt le premier de tous les monastères de Syrie Seconde.

Syméon le Stylite, l’un de ses disciples les plus influents, ascétique et mystique attire de nombreux imitateurs et adeptes qui convertiront au christianisme la montagne libanaise, notamment au nord-Liban. Un coup d’envoi de la vie religieuse, surtout érémitique à leur exemple, est donné. Montagnes et vallées dont la Qadicha (Vallée Sainte) se peuplent de moines et d’ermites.

Moines et ermites de Qadisha : Dès le Xe siècle, les maronites s’installent progressivement au Liban. Des centaines de moines et d’ermites se relayent dans les grottes de la Qadisha, dans ses grands et petits monastères.Grâce aux rapports des Orientalistes, nous connaissons leur vie de prière, de pauvreté, de défrichement de la terre et leur hospitalité. Quelques figures échappent à l’anonymat : Marina, Younân al-Matritî et Jean de Lehfed.Phénomène unique au monde, toute l’Église maronite : Patriarches, évêques, moines et moniales, auxquels s’adjoignent les ermites de la Vallée et les villageois, se réfugient, durant quatre siècles, dans la Qadisha dont le chef-lieu est le patriarcat de N.D. de Qannoubine, une Église monastique.Plus près de nous, Hardini, Rafqa, Charbel et bientôt Douaïhy et bien d’autres, confirment les critères et les exigences de la sainteté dans la conscience profonde de la communauté maronite.Ces moines et moniales qui vivaient «comme s’ils voyaient l’invisible», continuent à avoir de la postérité dans des Ordres et des Congrégations d’hommes et de femmes, vivantes et prospères.Ces Ordres et ces Congrégations constituent, à l’heure cruciale du Liban et du monde, des centres de gravité, des points d’attache où l’Esprit puisse parler aux Églises, la nôtre en premier.L’esprit de famille, la communion et l’endurance dans la foi que continuent à vivre les Maronites, malgré leurs divisions, confirment que la sainteté est une vocation qui s’adresse à tous les croyants. Nous découvrons les richesses du passé, pour éclairer le présent et nous ouvrir un avenir. Sur leurs traditions se greffe notre Congrégation, ainsi que sur celles de l’Eglise universelle. L’idéal est le même : se revêtir du Christ et servir à son exemple.

Patrimoine de sainteté pour notre présent :Dans la vie de nos saints, plus que dans les livres, nous découvrons les constantes de la sainteté, ancrées dans la conscience profonde des maronites. Passion pour Dieu, don de vie radical, assiduité à la prière, à la louange, à l'abandon à Dieu et en même temps engagement total dans le travail, les œuvres de charité, l'annonce de la Parole et l'établissement du Règne de Dieu.Heureux les saints qui vivent «comme s'ils voyaient l'invisible» et en témoignent.

. Nos Mères dans la foi

Malgré l’anonymat dans lequel elles sont confinées, quelques figures de mères tutélaires émergent dans notre histoire.

La femme dans l’Eglise syro-maronite participe très tôt à l’édification trinitaire du ministère pastoral. Dès le milieu du III° siècle, elle est «ordonnée» diaconesse face au diacre, au service de l’évêque. Image de l’Esprit, symboliquement, entre le Père et le Fils. «Honore l’évêque comme s’il était Dieu le Père, aime le diacre comme s’il était le Christ, respecte la diaconesse comme le Saint Esprit» (Didascalia Apostolorum 9 et 16).

Théodoret, évêque de Cyr, dans son «Histoire Philothée» (444), cite trois disciples de saint Maroun «folles de l’amour du Christ» : Kyra, Marana et Domnina. Les deux premières se retirent du monde pour se vouer dans le silence, à l’ascèse et à la louange, sans pour autant se couper du service de l’Eglise et de ses offices. Domnina est supérieure d’un monastère de 250 moniales.

Nous évoquons aussi le souvenir des Saintes Femmes syriaques de Mésopotamie, Pélagie, Fébronia, Euphémie et Shirine, parmi les plus renommées. Des Vierges se sont consacrées à Dieu dans leur famille. Des «Saints» ont vécu un mariage blanc ou formé des communautés de consacrés, voués dans le célibat et la prière au service de l'Église. Ce sont les Fils et les Filles du Pacte.

Les Mères Egyptiennes, disciples de saint Antoine, sont des guides et des modèles pour leur monastère. La parole charismatique de ces «ammas» (Mères) avait l’autorité d’un guide spirituel expérimenté et sage, telles Synclétique, Théodora, Sara et Eugénie. L’un des Abbés s’écrie devant ses confrères: «Sara est notre mère à vous et à moi».

Sainte Marina de Qannoubine (Vème siècle) est la synthèse des moniales-ermites, dans la Vallée Sainte (Qadisha). Elle se déguise en «Moine», faute de couvent de moniales dans la Vallée Sainte, pour pouvoir suivre son père à N.D. de Qannoubine. Ce monastère est un ensemble de laures pour l'habitation des moines-ermites. Ce déguisement était admis, en cas de force majeure, jusqu'au VIIème siècle. Accusée injustement d'adultère, mise à la porte, elle vit dans une grotte voisine, élève tendrement l'enfant de la coupable, transformant la croix en force de résurrection. Elle ressemble, par son endurance, à son peuple maronite martyr qui lui voue une dévotion depuis des siècles. En son honneur, la Congrégation des Sœurs de Saint Jean Baptiste à Hrach est fondée (1642).

"Marina-moine", sœur de l'homme, comme les disciples du Christ et des Apôtres, témoigne de la communion évangélique koïnonia qui donne son nom à Qannoubine koïnobion.

Des ajouts légendaires dûs à la piété des fidèles, rendent la vie de ces saintes parfois invraisemblables. Mais à travers leur vénération séculaire, nous devinons l'exemplarité de leur témoignage et la vérité de leur "attachement sans partage au Seigneur" (1 Co 7: 25-38).

Sainte Rafqa (1832-1914), plus proche de nous dans le temps, résume la maternité spirituelle par l’endurance, dans la souffrance, l’abandon à Dieu et la puissance de la prière de louange et d’intercession.

. Nos Mères Antonines

Nos Mères Antonines se sont relayées dans bien des monastères avant de se regrouper, depuis quelques deux cent cinquante ans dans deux d'entre eux: Saint Elie à Ghazir en 1748, Saint Antoine de Padoue à Jezzine 1774. Elles nous ont passé le flambeau, lors du renouveau de la vie apostolique. Cet enchaînement de main en main est en lui-même un signe de Dieu, une merveille.

Leur vie est restée enfouie historiquement pour nous jusqu'à présent. C'est l'un des mystères de Dieu qui agit dans le secret. Des noms s'égrènent pourtant, le voile se lève sur quelques bribes de vies «cachées avec le Christ en Dieu». Nous en citons quelques traits, à partir du monastère de Jezzine, d'après le «Précis historique» de Girgi Ibrahim Nasr. C'était «le seul monastère des Sœurs Maronites à l'évêché de Tyr, Sidon, Banias et le Haut Galilée. Il a été incendié, durant la révolte des Druzes en 1860, avec ses registres» selon le Père Youssef Abi Nader, dans le même Précis.

Leur vie témoigne de leur sainteté

Sœur Matrone Nasr, l'une des premières à quitter le monastère-double de Kattine pour s'installer à Jezzine (1774), «à la suite des guerres et des conflits continuels entre les gouverneurs du pays et ses partis». Elle est morte en «odeur de sainteté», après «une vie de fidélité, détachement, pureté et piété». L'on raconte d'elle que pendant qu'elle disait son bréviaire, l'huile manqua dans sa lampe. Elle y mit de l'eau bénite. La lampe se ralluma.

Mère Brigitte Abi Chahine (1836-1918), «n'a jamais abandonné son chapelet, ni sa prière continuelle, pour le salut du peuple pendant la première Grande Guerre. Elle a souvent offert sa vie pour le rachat du peuple et l'arrêt des hostilités.

Sœur Ziara Harfouche (1849-1920) «supportait des maladies continuelles avec patience» évangélique.

Sœur Julia Heneineh (1890-1916), est morte en pleine jeunesse, après une maladie grave durant laquelle elle était disponible à la volonté de Dieu».

Sœur Amaneh Abi Chahine (1873-1943), était supérieure du monastère de Jezzine avant Mère Isabelle Khoury (1913-1921) et après le départ de celle-ci à Roumieh (1933-1941). «Elle était pieuse, vertueuse, douce, humble et théologienne. Elle était renommée pour son zèle, son détachement, son obéissance, sa patience et sa sagesse». Elle était «écrivain, historienne… très compassiante pour les délaissés, les pauvres, surtout pendant la famine qui a sévi au Liban, durant la première Grande Guerre. Elle a construit des ailes au monastère et acheté des terrains. Elle a persuadé Madame Bahigé, veuve Melhem Nasr, à se consacrer au Seigneur. Celle-ci est entrée au monastère en tant qu'adorante (abidat) vouée à Dieu. «Elle a donné au monastère tout ce qu'elle possède comme argent, terrains et meubles». Elle est morte «en odeur de sainteté» le 3 mai 1938. Quant à Sœur Amaneh, elle a supporté les souffrances de sa dernière maladie avec «la patience des saints».

Sœur Joséphine Heneineh, (1885-1956), aînée de Sœur Julia, «engagée dans la vie religieuse, fidèle au travail, au dévouement, patiente dans les adversités et les épreuves, zélée pour le bien de son Ordre religieux». Elle est morte au couvent Mar Doumith, Roumieh, El-Metn. Les deux sœurs Julia et Joséphine sont les tantes de Sœur Marie-Joseph Heneineh, entrée à Mar Doumith, après le renouveau.

Sœur Yousfieh Hélou, les grains du chapelet ont fondu entre ses doigts.

Sœur Marie Kmeid (1891-1970), femme forte et décidée, dernière supérieure de Jezzine. Morte au couvent de Ghazir.

Soeur Mariam Aoun (1886-1964). Saada Aoun est née à Kfour, Liban-Sud. Elle entra au cloître des Sœurs Antonines le 1er avril 1901. Elle accompagna Mère Isabelle Khoury le 10 mai 1932 à Roumieh, El-Metn pour un début de renouveau des Sœurs Antonines, et le 22 mai, elle est nommée assistante de Mère Isabelle et économe du couvent. Elle s'adonna à la broderie et à la couture pour contribuer à l'entretien de la communauté. Elle se déplaça dans plusieurs de nos maisons religieuses et devint Assistante Générale le 10 août 1951 jusqu'au 13 octobre 1952. Sœur Mariam Aoun se distinguait par sa modestie, sa vie cachée et silencieuse et son amour de la prière. On la comparait à saint Joseph. Elle était un modèle de la vie religieuse par son esprit de conciliation, sa tendresse et son dévouement. Avec Mère Isabelle qu'elle accompagnait comme son ombre, elle est l'une des pionnières de notre orientation apostolique.

Mère Isabelle Khoury (1881-1953) de Jezzine (Liban Sud), dans la lignée de ces mères spirituelles, nous a ouvert les chemins de l’apostolat. Contemplative et active, elle était pour nous une règle vivante et un guide. Son visage de Mère est inoubliable et ses orientations continuent à trouver un écho en nous. Quelques traits de la vie de nos religieuses suffisent à nous donner une idée de la sainteté de leur consécration à Dieu, dans les deux monastères de Ghazir et de Jezzine.

Leur martyre est une semence de résurrection

Quatre étapes douloureuses au moins ont marqué ce que nous connaissons de la vie de nos Sœurs. Celle des révolutions successives entre Druzes et Chrétiens (1841-1845-1860), suivie par les atrocités de la Première Guerre Mondiale (1914-1918) durant laquelle le tiers de la population est mort de faim, décimé du fait du blocus inspiré par les Ottomans. La révolution druze se renouvelle (1925) et la guerre du Liban sévit de plus bel à la fin du siècle (1975-1990) suivie de quinze ans d'occupation.

En 1842, une incursion des révolutionnaires au monastère de Jezzine, mettait la vie des Sœurs en danger. Le martyre du Père Abbé Génadios Kahwagé Bkassini a sauvé plusieurs d'entre elles d'après l'Abbé Emmanuel Baabdati. Mais quelques-unes sont rattrapées au cœur de leur fuite dont Sœur Barbara Aoun.

En 1860, le monastère est incendié. Les Sœurs s'enfuient à la communauté de Ghazir. Il en est de même en 1925, au renouvellement de la révolte druze. Mère Isabelle Khoury est restée seule avec une sœur gravement malade.

Nos sœurs ont souffert le martyre blanc durant leur vie et le martyre rouge en mourant avec le Christ pour le rachat du monde. Nous en mentionnons quelques-unes:

Sœur Barbara Aoun (1843) est l'une des premières martyres connues. Lors de sa fuite, elle se réfugie au monastère de N.D. de Machmouché, puis dans les environs. Rattrapée, elle subit des souffrances atroces, ne renie pas sa foi, mais invoque sans cesse le nom de Jésus et de Marie.

Sœur Antoinette Zeidan (2000), malmenée et martyrisée d'une façon inhumaine. Son corps est retrouvé marqué par la violence subie. Sa mort a secoué la conscience des connaissances et amis, au Liban et à l'étranger. Cette sœur se distinguait par sa simplicité de cœur, sa piété et son sérieux. Elle était dévouée, charitable envers les pauvres, pleine de zèle apostolique et attachée à sa Congrégation.

À toutes ces Mères dans la foi, nous pouvons appliquer cette parole: «Le sang des martyrs est une semence de saints». Notre Mère bénie entre toutes est la Vierge Marie, «la Femme Signe». Le Liban est sa «montagne». Dans notre liturgie et toutes nos prières, nous l'invoquons, comme médiatrice de grâces. Son exemple éclaire notre chemin. Nous sommes «Mariamites».

Étapes d’évolution

Notre vie religieuse reste reliée à ses commencements. Quand les Maronites, dans leur majorité, se sont installés définitivement au Liban, après leur exode de la Syrie, les monastères se sont multipliés dans la Montagne libanaise, surtout au Nord et dans le Kesrouan jusqu’à atteindre une centaine à partir du XVe siècle.

. Des Moniales de saint Antoine aux Sœurs Antonines

Ces monastères mixtes où collaboraient religieux et religieuses, dans des habitations contigües ou proche, étaient voués (wakf) par des familles croyantes ou érigés par des évêques comme monastères-relais pour leur séjour. Ces moines et moniales vivaient dans la simplicité de leur foi et de leur engagement, l’attachement à la liturgie, au travail dur de la terre, en association de travail et de prières avec les villages voisins.

Or, l’expansion au Liban de plusieurs Ordres latins, tels les Carmes, les Franciscains, les Capucins et les Jésuites, a suscité, dans nos monastères autonomes, un désir de renouveau. Dès la fin du XVIIe siècle, une rénovation progressive a débuté. Les monastères ont cessé d'être mixtes, religieux et religieuses ont été regroupés. Deux Ordres religieux sont nés : l’Ordre libanais de Saint Antoine 1695 et les Antonins de l’Ordre de Saint Isaïe 1700, gouvernés par des conseils généraux élus et engagés par les vœux monastiques. Les moniales étaient reliées à l’un ou l’autre Ordre, sous la juridiction de l’Abbé Général de l’Ordre, comme vicaire du Patriarche maronite.

Le Synode Maronite de 1736 a confirmé cette organisation, après une remise à jour des Constitutions de l’Ordre libanais de Saint Antoine. Ces mêmes Constitutions ont été adoptées par les Antonins avec de légères modifications. Plusieurs Patriarches maronites ont approuvé ces Constitutions, à commencer par le Patriarche Etienne Douaïhy, en 1700 pour les premiers, et en 1703 pour les autres. Un recours au Saint Siège les a confirmées en 1732 pour l’Ordre libanais de Saint Antoine et en 1740 pour les Antonins. Le Chapitre quatorzième de ces Constitutions concernant les moniales est reproduit également dans le texte du Synode Libanais de 1736.

. Traces des moniales antonines avant la rénovation de 1700

Tous les moines et moniales prenaient le nom de saint Antoine et suivaient «sa règle» qui consiste en un ensemble de traditions et de recommandations extraites de la «Vie» d’Antoine par Athanase ou des Conciles successifs et de la pratique actualisée dans les monastères.

Les principaux monastères dans lesquels vivaient les moniales de saint Antoine, avant de devenir Antonines, attachées à l’Ordre Antonin, après la rénovation :

Monastères propres aux moniales :

Saint Elie à Ghazir 1665,

Saint Syméon le Stylite à Aïn El Kabou, début XVIIIe siècle,

Saint Antoine à Baabda 1745,

Notre Dame de Bkerké 1720-1750.

Monastères mixtes :

Notre Dame de Tamich 1673. Il a été érigé par le Patriarche Gabriel Blouzani, initiateur de la Rénovation de l’Ordre antonin. Les moniales y sont restées jusqu’en 1727.

Saint Pierre et Paul à Kattine, Liban Sud, fondé par l’évêque Gabriel Awad, début du XVIIIe siècle.

. Moniales antonines, attachées à l’Ordre antonin

Dès le début du XVIIIe siècle et sous l’impulsion de l’évêque A. Qaraalé, le principal réformateur de l’Ordre Libanais, commence le lent mouvement de séparation des monastères mixtes qui durera plus de cent ans, jusqu’en 1824. Le Synode Libanais a confirmé ces Constitutions, après qu’Assémani les ait amendées, ainsi que les dispositions qui en découlent.

Les moniales antonines sont regroupées de divers monastères, en plusieurs étapes suivant deux pistes :

Les monastères du Kesrouan, réunis à Saint-Elie à Ghazir 1748.

Les monastères de Baabda, à Kattine, puis à Saint-Antoine de Padoue à Jezzine 1774.

. Orientation apostolique des Sœurs Antonines

Deux facteurs ont décidé de cette orientation : le désir de Mère Isabelle Khoury, l’approbation et l’aide de l’Ordre antonin en la personne de l’Abbé Youssef Aramouni.

Mère Isabelle Khoury et Sœur Mariam Aoun se sont déplacées du cloître Saint Antoine à Jezzine au couvent Mar Doumith à Roumieh-Metn, le 10 mai 1932. Aussitôt une école, un orphelinat et un noviciat sont ouverts au couvent même.

En 1940, la clôture est levée. Deux nouveaux couvents–écoles sont fondés à Zahlé et à Richmaya.

Pour promouvoir le niveau de l’enseignement, quatre religieuses sont envoyées à l’Ecole Normale des Sœurs de la Providence à Ribeauvillé - Alsace en France pour terminer leurs études 1949-1952.

Quand parut le Motu Proprio «De Différents Côtés V,I» 1953, comme Instruction de la Congrégation pour les Eglises Orientales où il fallait opter entre le cloître et l’apostolat, nous avons choisi définitivement l’apostolat. De nouvelles Constitutions, qui nous sont propres, sont approuvées par Rome en 1958.

À l’issue du Concile Vatican II, nous nous sommes mises à son étude, surtout les textes concernant la Vie religieuse (Perfectea Caritatis), à raison de plusieurs sessions, dans le but d’appliquer l’Aggiornamento exigé.

Plusieurs éditions des Constitutions se sont succédées. La dernière formulation s’est confirmée en 1996, après la parution du nouveau Code des canons des Eglises Orientales (CCEO) en 1993.

. Nos relations avec l’Ordre antonin

En optant pour la vie apostolique mais sans renoncer à la dimension contemplative, nous avons dû, selon la même Instruction romaine, acquérir une autonomie indispensable aux exigences de l’apostolat. C’est dans ce sens que nous avons dû nous séparer administrativement de l’Ordre antonin, mais en gardant nos relations fraternelles, spirituelles et apostoliques avec cette souche-mère. Nos relations tendent plutôt à s’approfondir pour une meilleure collaboration au cœur de notre Eglise.

L’Ordre antonin n’a d’ailleurs pas épargné son aide matérielle et spirituelle pour notre développement apostolique. Des terrains nous ont été donnés pour créer nos premiers lieux d’insertion apostoliques. De notre côté, nous n’avons pas épargné nos services, surtout éducatifs.

. Notre expansion en dehors du Liban

Dix ans après l’envoi de quatre religieuses en France pour parfaire leurs études, six autres sont accueillies par l’Université des Ursulines à Cleveland-Ohio, aux Etats-Unis pour se spécialiser en anglais 1959. L’ouverture de l’école anglophone à Aïtanit – Békaa en 1949, exigeait leur compétence. Cette tradition d’envoyer des Sœurs étudiantes chez les Ursulines se maintient jusqu’à nos jours.

Trois des pionnières, secondées par des sœurs étudiantes, étaient réclamées par le clergé maronite, pour prendre en main le nouveau lieu de pèlerinage, Notre Dame du Liban, à North Jackson-Ohio, en 1965. Ce fut la première mission à l’étranger, suivie par cinq autres, durant la guerre du Liban 1975-1990:

La communauté de Nicosie à Chypre en 1979,

Le Foyer d’étudiantes à la Maison de la Providence à Paris - France en 1979,

La garderie d’enfants à Melbourne, Australie en 1980, suivie par un collège secondaire et une Maison de personnes âgées en 1995,

La garderie d’enfants à Ottawa,Canada en 1986, suivie par une école complémentaire en 2003,

La mission de pèlerinage à Jérusalem en 1995.

Dans toutes ces Maisons, à l’étranger, la priorité est donnée à l’aide paroissiale, surtout pendant les week-ends : catéchèse, chorale, visites aux familles et aux malades ou simple présence. Ces missions sont encouragées par notre Eglise.

. Durant la guerre (1975-1990), option pour la périphérie

Au Liban, la priorité a été donnée aux régions périphériques, éloignées des centres urbains, les plus oubliées et les plus menacées, surtout durant la guerre. L’hôpital Notre-Dame de la Paix est construit à Kobayat – Akkar en 1995, les écoles menacées des frontières sud ne sont pas délaissées : Debl, Rmeich, Aïtanit, Aychieh et surtout Nabatieh, dont les élèves sont en grande majorité chiites. Cette persévérance en milieu musulman a contribué à donner un autre visage au christianisme.

Les dispensaires de Debl et de Rmeich continuent à répondre aux urgences. L’orphelinat de Beyrouth, à moitié détruit, est transféré dans la Maison du Rosaire, acquise à Achkout – Kesrouan en 1980. La Faculté de Génie est construite à Roumieh-Metn, pour accueillir les étudiants dispersés par la destruction de leur local.

Après la guerre, les deux petites écoles de Majd El-Méouch et Richmaya sont ré-ouvertes, avec peu d’effectifs, pour encourager le retour des habitants, après dix ans d’exode. Les sacrifices ne comptent pas devant pareil désastre.

Toutes ses étapes de notre histoire, nous les avons vécues comblées par la présence de Dieu et ses grâces. Sa main est toujours là pour nous guider. Qu’Il en soit loué, à jamais.

. L'initiative du Renouveau : Mère Isabelle Khoury

Mère Isabelle Khoury (1881-1953) est l’initiatrice de notre nouveau départ dans notre vie apostolique.

Sa personnalité, sa sagesse et son ouverture d’esprit dénotent une éducation et une culture assez variées et complémentaires. Elle a mené une vie cloîtrée à Saint Antoine de Jezzine durant plus de vingt ans. Mais en même temps, elle entendait dans son cœur l’appel au secours de tous les délaissés.

Secondée par les Pères antonins, et plus particulièrement par l’Abbé Youssef El-Aramouni, elle se déplace avec Sœur Mariam Aoun de Jezzine au couvent Mar Doumith, Roumieh El-Metn, le 10 mai 1932. C’est le début de l’orientation apostolique avec le maintien de l’enracinement contemplatif.

Elle nous répétait : «Au milieu des masses humaines, dans l’apostolat, vous devrez porter votre vocation contemplative. Le couvent, nous avons à le porter dans nos cœurs, gage d’engagement monastique et du don du «tout pour le Tout», car l’apostolat prend sa source dans la communauté religieuse et en est une partie intégrante. L’équilibre entre action et contemplation reste notre souci principal, sous la motion de l’Esprit.»

Mère Isabelle a pris l'Évangile au sérieux dans sa lettre et dans son esprit. Au cloître, elle était travaillée et obsédée par son idéal de s'ouvrir à un plus grand service. Son déplacement au couvent Mar Doumith (Roumieh – Metn) est le signal de ce nouveau départ vers l'apostolat, selon ses aspirations et celles de son entourage. Elle témoigne du Christ de façon prophétique et attirante.

Des compagnes fascinées par son exemple la rejoignent. Par son accueil, sa présence, son abnégation, la ferveur de sa foi, son amour du pauvre, sa participation aux travaux les plus modestes, elle devient une règle vivante pour nous toutes.

Mère Isabelle concrétise dans l'Église l'image de la Femme, «sentinelle de l'invisible»: Mère, compagne, sœur et amie. Trois qualités la distinguent: ouverture à l'Esprit, compassion et endurance.

Elle est «Mère et éducatrice». Ses paroles sont pour nous une lumière:

Ne rien préférer à l'amour du Christ… le choisir tous les jours, redisant son «oui», son fiat, à chacun de nos actes.

La miséricorde vaut mieux que l'offrande.

Malgré toutes les difficultés, c'est Dieu qui mène le jeu.

Dieu nous appelle à la Maison pauvre de Nazareth, dans le détachement et la fatigue, par amour.

La Parole de Dieu, nous l'assimilons dans le recueillement, le silence et la prière.

La sœur malade, faible ou triste, c'est la préférée.

Aucun privilège pour les responsables de communauté, mais plus d'écoute, de discernement, de douceur et aussi de fermeté.

La responsable est servante de la communion et guide de chacune sur les traces du Christ.

Les pauvres sont les bienvenus dans nos couvents, nos écoles et nos maisons d'accueil, sans calcul de nos possibilités: Dieu y pourvoit.

Nous avons à porter l'Évangile partout, au Liban et à l'étranger, et à fonder des maisons d'accueil pour orphelins, personnes âgées et délaissées…

Ces paroles sont une expérience de vie. C'est la fraîcheur d'une source.
QUI NOUS SOMMES
Identité et Spiritualité

De par nos origines, nous avons à vivre la dimension contemplative dans notre vie apostolique en aspirant à nous mesurer à l'appel de l'Évangile : « Va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres puis viens et suis-moi ».

Notre spiritualité provient à la fois de l'héritage de Saint Antoine, père du désert, et du patrimoine de notre Église Maronite. En outre, nous puisons du charisme propre de notre rénovatrice, à savoir la simplicité évangélique, l'esprit de famille et l'amour du pauvre.

Fidèles à cet esprit, nous nous efforçons de vivre notre consécration religieuse en articulant la vie contemplative et la vie apostolique à la suite de notre Seigneur vrai Dieu et vrai homme.

Louange et intercession : cœur de notre vie

Nous sommes un peuple de priants. Cela fait partie de notre identité orientale et maronite. La prière personnelle et liturgique est l’âme de notre vie religieuse, la source de notre dynamisme.

La lectio divina: par elle, nous célébrons la rencontre avec Dieu et l’alliance avec Lui. Par elle, nous connaissons plus le Seigneur et nous faisons toujours plus grandir notre amour pour lui.

Cette lectio divina est écoute de l’Esprit dans le recueillement et le silence qui adore. Elle est rumination contemplative de la Parole de Dieu, un essai de pénétration dans toute la richesse et la profondeur de cette parole pour qu’elle puisse nous parler dans notre quotidien.

C’est un temps de conversion, d’ouverture des yeux sur les aspects inquiétants et affligeants du monde d’aujourd’hui comme la crise profonde des valeurs. C’est un temps d’écoute du «cri déchirant» qui s’élève de partout pour un monde plus juste et plus humain.

Chaque jour un dialogue silencieux et profond et une prière prolongée nous relient au Christ, dans une méditation priante, une oraison adorante, une contemplation unitive. Silence et amour vont de pair. Un être nouveau se met à naître. De silence en silence, la petite voix silencieuse nous instruit et nous ramène à l'écoute de Dieu et de l’homme. Nous porterons la paix par des paroles purifiées au feu d’un silence rédempteur. C’est une force d’aimer.

«L’amour du Christ nous pousse…» à nous conformer à Lui, avec le désir de redécouvrir son amour premier et d’y répondre.

«Repartir du Christ» exige de nous des étapes de vie spirituelle fixes, des retraites, des moments de recueillement, de retour sur soi, de rencontres fraternelles, du pardon et de la fête, des partages d’expériences de vie, dans un esprit de prière, d’adoration et de joie.

Cette primauté de la vie spirituelle est notre unique chemin vers le Christ, pour mieux le connaître, mieux le suivre et entrer dans son intimité. L’intensité de cette vie dépend des possibilités d’approfondissement que nous Lui donnons dans l’attente de la manifestation du Seigneur et de l’avènement du Royaume.

Ce dialogue intime avec Dieu est secondé par la prière liturgique, prière de la communauté. La liturgie est un atout dans notre spiritualité. Pour la tradition syro-maronite, c’est une synthèse de la théologie et de la spiritualité. Cette liturgie est sanctification du temps, intégration de la louange du cosmos, et «continuation de la Parole lue, comprise, assimilée et, enfin chantée : ces hymnes sont en grande partie des paraphrases sublimes du texte biblique, interprétées et personnalisées par l’expérience des individus et de la communauté» (La Lumière de l’Orient, 10).

Cette liturgie débouche sur les sacrements, surtout l’Eucharistie, prière des prières, pain de guérison et de vie. La vie religieuse est ainsi suspendue entre deux sommets : La Parole de Dieu et l’Eucharistie. La Parole se fait chair en nous, comme dans la Vierge Marie. Nous jouissons du Christ total qui a épousé notre humanité et qui s’offre pour nous, dans ses Mystères, jusqu’à son retour : Marana tha.

Idéal de l’Alliance

Nous sommes appelées à une «suite radicale du Christ», dans le don total et le service, dans le célibat et la vie commune, pauvre et obéissante.

Nos traditions monastiques avant la Rénovation de 1700, avaient:

une charte: les Béatitudes;

un modèle: la vie des saints;

un engagement effectif:

couper les cheveux, la tonsure: symbole de détachement;

la prise d'habit monastique qui signifie revêtir l'homme nouveau, le Christ.

Après la Rénovation de 1700, cette Alliance s'exprime par les trois vœux: obéissance, chasteté et pauvreté. Dieu en prescrit l'essence dans la Bible: «Ce que le Seigneur attend de toi, c'est d'agir avec justice, aimer avec tendresse et accompagner humblement ton Dieu» (Michée 6:8)

Comme tous les chrétiens, nous sommes appelées à vivre, dans la foi, dans l'amour et dans l'espérance. Comme pour eux, la prière est notre vie et le service une exigence.

Mais ce que le Christ attend particulièrement de nous, ce sont nos engagements par les vœux, dans la vie commune, dans la solitude et dans l'assiduité avec Dieu.

L'obéissance s'enracine dans l'Alliance. Elle est écoute de l'Esprit, dans la foi et la liberté, à l'exemple de la relation filiale de Jésus avec son Père. «Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes» (Ac 5: 29). Obéir aux médiations humaines, celles de nos supérieurs(es), au nom de l'Évangile, dans l'acceptation de nos limites humaines et en union avec l'Église et notre Congrégation.

L'obéissance est un essai continuel de dépasser la convoitise du pouvoir, de s'éduquer soi-même à la liberté véritable, à l'écoute de la volonté de Dieu, manifestée par la communauté et surtout par nos supérieurs(es). C'est un lien d'unité et d'amour: «Voyez comme ils s'aiment les uns les autres».

La chasteté est acceptation de la distance et respect de l'altérité. L'art d'aimer et de vivre la sexualité de manière mûre et adulte est sans cesse à apprendre.

La chasteté est une promotion de la personne humaine par la purification du regard, la clarté et la chaleur acquises dans les relations humaines.

La chasteté est «l'amour ordonné», la possession de son propre corps, dans l'ascèse et le respect du mystère de l'autre.

Notre célibat chaste n'est vivable que grâce à une passion pour le Christ et à la foi en la résurrection, sans négliger la capacité concrète d'aimer, comme un signe de l'amour de Dieu pour nous.

La pauvreté n'a de sens qu'en rapport avec l'annonce du Royaume de Dieu (Mat 5: 4). Cette béatitude est l'emblème traditionnel de nos ancêtres syro-maronites. Elle les caractérise. Cette pauvreté en soi embrasse les maux, les maladies et les blessures à la vie dont il faut se libérer et aider les autres à s’en libérer.

La pauvreté que le Christ exige, est une attitude intérieure d'abandon total au Seigneur, de détachement des richesses comme un moyen et non une fin.

La pauvreté est libération du pouvoir. C'est un service.

Vatican II recommence à parler d'Église pauvre et de pauvres. Cet idéal nous interroge sur la pauvreté de nos missions, de nos communautés et de notre écoute des «clameurs de millions de pauvres» qui demandent justice.

Au-delà des vœux, au cœur de la vie religieuse, l'Évènement c'est la rencontre du Christ, son amour préférentiel, exclusif et définitif. «Repartir du Christ», pour le choisir à nouveau, «marcher» à sa suite, dans sa compagnie, dans l'unique passion pour Dieu et pour l'homme. La synthèse de cette passion se résume ainsi:

«Grâce à la profession des conseils évangéliques, les traits caractéristiques de Jésus – chaste, pauvre et obéissant – deviennent «visibles» au milieu du monde de manière exemplaire et permanente et le regard des fidèles est appelé à revenir vers le mystère du Royaume de Dieu, qui agit déjà dans l'histoire, mais qui attend de prendre sa pleine dimension dans les cieux» (Une Espérance Nouvelle pour le Liban, 52).

Notre spiritualité : mémoire et promesse

Elle est orientale, maronite, antonine, ouverte sur l’Occident. Elle s’est constituée depuis l’Evènement-Christ autour de trois axes : théologique, traditionnel et historique. Elle s’est développée dans l’espace et le temps en un noyau originel dynamique qui s’enrichit de toutes ses ouvertures, sans se renier.

Spiritualité maronite : quelques constantes

Solitude et communion définissent l’ascèse mystique, le nisk, qui a marqué la tradition maronite. Il se concrétise par la vie des saints depuis Maroun jusqu’à Charbel, Rafqa et Neemtallah et bien d’autres, laïcs, moines et moniales qui sont restés dans l’ombre. Silence, prière et lutte résument leur itinéraire.

Incarnation et diaspora dessinent notre croix, entre Orient et Occident, germe de résurrection. L’incarnation des maronites est gage de trois fidélités qui ne cessent de les appeler : à Dieu, au Liban, terre bien aimée, à l’Eglise, peuple de Dieu. Ces fidélités se caractérisent par l’ouverture et l’endurance jusqu’au martyre.

La diaspora dite dissémination, est appelée à devenir semence d’unité, de communion et d’espérance d’un lendemain, malgré les distances.

Mémoire et attente assurent la continuité entre un passé riche en grâces reçues et un avenir en promesses.

La Tradition vivante est une source et non un dépôt, un puits stagnant. Elle s’incarne dans les différentes situations, et conditions socio-culturelles, sans perdre son âme. Elle croît et se développe, à partir d’un noyau de base, solide et durable. Comme «la Parole de Dieu, elle se développe avec celui qui la lit», dans l’Esprit (saint Grégoire).

Cette tradition est en attente. Elle s’ouvre sur l’avenir de Dieu, avec «la création, sauvée en espérance, elle gémit encore dans les douleurs de l’enfantement» (Rm 8/22). La liturgie tout entière est mémorial du salut, dans la beauté et la force de l’Esprit. Elle est appel au retour du Seigneur, «sa seconde venue» : «Viens, Seigneur Jésus !».

Cette spiritualité se ressource à la vie monastique qui en est la marque spéciale, car notre Église est une communauté monastique à l'origine.

Notre spiritualité : héritage et germes de renouveau

Les grandes lignes de l’héritage ont été définies par Théodoret, évêque de Cyr, dans son Histoire Philothée (444). Elles restent actuelles et se basent, comme une construction, sur quatre colon

Le don radical de soi-même, jusqu’à l’excès du «tout pour le Tout». C’est l’héroïsme de l’ascèse mystique (le nisk).

La sagesse comme folie de la croix

La passion pour Dieu qui fait le lien entre héroïsme et sagesse et donne au célibat son sens

Le ressourcement quotidien par l’Écriture, faisant de la Parole de Dieu un objet d’étude, de méditation et un principe de vie.

Cette spiritualité a inspiré la vie religieuse maronite à Qannoubine, dans la Montagne libanaise et partout. Le Liban a été surnommé «terre des moines» et des moniales (Leroy).

Cette spiritualité s’est conformée aux structures occidentales après le Synode Libanais (1736). Cette ouverture aux traditions de l’Eglise universelle fut une bénédiction, mais elle est restée parfois étrangère à nos traditions orientales.

L’évolution de la vie religieuse reste attachée aux sources, tout en se tournant vers la modernité.

Aggiornamento de Vatican II

Qu’en est-il actuellement, après l’Aggiornamento de Vatican II et les orientations du Saint Siège, les réformes et les rénovations qui ont suivi ?

Promotion de la communion, caractéristique de nos traditions ecclésiales et familiales. Ce qui fera signe, c’est notre manière de vivre ensemble comme sœurs, de partager, de nous concerter, de réinventer un style de vie qui dénote l’entraide, le pardon et la fête. Cette saveur d’Evangile est «l’enchantement» de la vie religieuse. Elle attire et entraîne : «Venez et voyez». «Les jeunes en particulier ont soif d’une vie communautaire comme expression de la mission et lieu d’échanges de foi et de relations profondes».

La communion est ouverture et dialogue avec le monde et surtout celui dans lequel nous sommes enracinées. L’inculturation reste un idéal et une tâche à réaliser et à mûrir. Nous sommes appelées à faire prévaloir «le dialogue des cultures» à tous les niveaux : œcuménique, interreligieux, social et politique, dans des situations explosives, les nôtres, où l’objectif vise, malgré tout, la pluralité, la communion, dans la paix et la fraternité.

Dans un Liban meurtri et un Proche-Orient en ébullition, notre grande famille englobe les pauvres. Nous sommes appelées à mettre au centre de nos préoccupations et de nos initiatives toutes sortes de pauvreté. Notre passion pour le Christ est, en même temps passion pour l’humanité. En tant que femmes-religieuses, «notre cœur semble avoir été créé pour porter au monde le message de la miséricorde et de la tendresse de Dieu» (Jean-Paul II).

«L’amour du Christ nous presse» (2 Co 5/14). Nous avons à assumer son esprit même, mettant au centre de nos vies une relation forte et intime avec sa Personne et avec sa Parole. Il est «L’Unique du Père» et nous avons à nous unifier corps et âme à son exemple. Notre règle suprême est de suivre le Christ selon l’enseignement de l’Evangile. L’étude et l’assimilation de la Bible par la méditation, la prière, le kérygme et la pratique occupent de plus en plus la première place. Cet enracinement évangélique est dans la pure tradition syro-antiochienne.

Notre charisme

De par nos origines, nous avons à vivre la dimension contemplative dans notre vie apostolique en aspirant à nous mesurer à l'appel de l'Évangile :

« Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu as, donne-le aux pauvres, tu auras alors un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi ». (Matthieu 19:21)

Notre charisme provient à la fois de l'héritage de Saint Antoine, père du désert, et du patrimoine de notre Église Maronite. En outre, nous puisons du charisme propre de notre rénovatrice, Mère Isabelle Khoury, à savoir la simplicité évangélique, l'esprit de famille et l'amour du pauvre ainsi que l’esprit évangélique de la tradition antonine qu’elle a incarné dans sa vie, par l'adoration et le témoignage.

Fidèles à cet esprit, nous nous efforçons de vivre notre consécration religieuse en articulant la vie contemplative et la vie apostolique à la suite de notre Seigneur vrai Dieu et vrai homme.

Traits de famille

Les Trois traits de famille qui caractérisent le charisma de Mère Isabelle Khoury, restent pour nous un idéal. A notre niveau, ils sont devenus des signes distinctifs de la maternité, de la fraternité et du service:

La simplicité évangélique et prophétique qui témoigne de la présence du Christ et de sa préférence à tout le reste. La simplicité est la synthèse de l’Evangile des Béatitudes. Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu.Cette simplicité est dépouillement de tout superflu, œil de lumière, cœur ouvert, main tendue, innocence d’un enfant qui force les barrages et pénètre les cœurs. C’est le reflet du «fruit de l’Esprit» qui est «l’amour», germe de toutes les autres valeurs: «Joie, paix, patience, douceur, bonté et fidélité» (Gal 6 :22). C’est pour cela que la simplicité a la promesse de la vision de Dieu depuis cette vie et jusqu’à l’éternité. Mais la simplicité n’est pas acquise une fois pour toutes. Elle reste un but à atteindre dans le clair-obscur de la vie.

L’esprit de famille fait d'écoute, d'échange et de donation. «Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique» (Jn 3: 16).Ce mystère de la communion est modelé par la Parole de Dieu qui préside à nos «relations mutuelles». «Cette communion est communion avec le Père et avec son Fils Jésus Christ». Elle est la source d'une «joie complète» (1 Jn 1: 4).Cette communion est solidarité avec les pécheurs, adoption des pauvres et union avec les saints du ciel.Les liens de famille sont les caractéristiques de notre peuple. Mais dans la vie religieuse, les liens se tissent autour du Christ et dans la communion évangélique de ce que nous sommes et de ce que nous possédons, dans la solidarité qui édifie l’unité et le support mutuel avec tendresse, compassion et miséricorde.La véritable communion fraternelle est la route que nous suivons ensemble : par la Parole que nous écoutons, répétons et prions, par l’action que nous pensons, et que nous accomplissons ensemble par la réconciliation et le pardon mutuel.

L’amour du pauvre. «Heureux les pauvres de cœur : le Royaume des cieux est à eux» (Mat 5 : 3).La préférence du pauvre est un regard de compréhension et d’amour vers tous ceux qui appellent au secours. Notre don envers eux est dans la manière de donner et non dans la quantité que l’on donne. C’est un réseau de communication créé pour tous ceux qui en ont perdu les antennes. Nous donnons, à l’exemple du Christ, qui a tout donné. Il a inauguré le ciel avec un larron condamné à être crucifié.

La pauvreté est communion avec les pauvres. C’est un esprit de pauvreté qui dépasse les apparences et ne s’y arrête pas. C’est l’identité de base à laquelle nous sommes appelées et la marque souhaitée de nos comportements, nos maisons et nos institutions. En réalité, ces traits restent une promesse, dans l’Espérance.

Communion avec les divers Instituts et mouvements

Communion avec les divers instituts et mouvements

Nous avons à affronter l'avenir ensemble :

Communion avec l’Union des Supérieurs(es) majeurs(es) au Liban.

Communion avec L’Union Internationale des Supérieures Majeures (UISG), les religieuses du monde entier.

Communion avec le Conseil des Eglises du Moyen-Orient, l’Assemblée des Patriarches et Evêques Catholiques au Liban (APECL).

Communion avec les autres Eglises chrétiennes, dans un souci d’œcuménisme et avec les musulmans, dans un dialogue fraternel.

Communion avec nos collaborateurs(rices) laïcs.

Communion avec les laics

Dans nos différentes institutions apostoliques, nos collaborateurs(rices) sont en majorité des laïcs. Ils sont membres comme nous du peuple de Dieu et de notre communauté.

Les laïcs participent à notre service pastoral, éducatif, caritatif et technique. Ils font partie de nos communautés apostoliques, comme des partenaires, dans un juste rapport de co-responsabilité, de fraternité évangélique d’incitation et d'émulation spirituelle et complémentaire. Dans un esprit de pauvreté et de respect mutuel, nous avons à promouvoir nos collaborateurs(rices), dans tous les domaines possibles, en vue de leur croissance personnelle, professionnelle, spirituelle et ecclésiale.

Cette «association» avec les laïcs est ancrée dans nos traditions maronites. Tous les monastères avaient «leurs associés», les familles des villages voisins, qui collaboraient aux travaux domestiques et à ceux des champs. Ils partageaient la vie ascétique et mystique des moines et moniales. A Qannoubine, l'Église maronite formait avec les «métayers», une famille de priants et de travailleurs durant quatre siècles (1440-1854).

Communion avec les autres Églises, religions et catégories sociales

La communion est la profondeur du charisme sur lequel a été bâtie l'Église depuis la Pentecôte. Dans ce même charisme, qui unit Églises, religions et différentes catégories sociales, a été fondée notre Église. A ce même esprit de communion s'est conformé le Liban-message. Jean-Paul II en témoigne :

«Dès ses origines, l'Orient chrétien a revêtu des formes intérieures diverses, se montrant capable d'adopter les caractéristiques de chaque communauté particulière. Nous ne pouvons que rendre grâce à Dieu… pour la merveilleuse variété avec laquelle il a su composer, avec des tesselles différentes une mosaïque aussi riche et composite» (La lumière de l'Orient, 5).

Le signe toujours parlant que notre vie religieuse peut donner, c'est notre manière de vivre ensemble comme sœurs par la compréhension, le partage et surtout la complémentarité, le pardon et la fête. L

  Notre vie communautaire: fraternité évangélique

En ce début du IIIe millénaire, le monde, et surtout autour de nous, est déchiré par la haine ethnique, les préjugés, la folie homicide et les tendances hégémoniques.

Face à ce danger d'éclatement, nous sommes appelées, dans nos communautés religieuses et dans l'Église, à devenir des foyers rayonnants d'amour et de paix, à instaurer un dialogue de compréhension mutuelle et de fraternité.

«L'Orient chrétien a toujours donné ce témoignage de communion. Il s'est montré capable d'adoption […] des cultures et de grand respect des communautés. Il a su composer avec des tesselles différentes, une mosaïque aussi riche et composite» (La Lumière de l’Orient).

Communion fraternelle

Pour faire de notre Congrégation une maison et une école de communion :

  Nous formons avec nos Sœurs dans la Congrégation une cellule du corps du Christ.

Nous avons à devenir, dans notre famille religieuse, signe d'amour fraternel par la radicalité dans la communion des biens, des activités et des espérances. Ensemble, nous suivons l'Agneau partout où Il va.

Nous participons au mystère de la Trinité qui habite en nous. Ce mystère rejaillit sur le visage de nos sœurs que nous soutenons en Christ.

Nous devons être comme la première communauté «une seule âme» qui s'alimente à la même source: l'amour de Dieu et des hommes.

Nous sommes «gardiennes» de nos Sœurs dans la communauté, amies par un amour plein et loyal, par une affection réciproque et des «relations mutuelles», comme celles qui relient les membres d'un corps.

Cette charité, Saint Paul en a donné les caractéristiques (1 Co 13). Elle fait de nos Sœurs l'un des mystères du Christ et de notre rencontre avec lui. Trois valeurs sont mises en relief dans notre vie communautaire: le ressourcement aux deux pôles de la Parole et de l'Eucharistie, l'esprit de l'apostolat qui nous fait sortir du cercle étroit de notre communauté pour nous tourner vers les autres et le dialogue de la charité qui sème partout la communion et la paix.

Cette communion est en nous l'œuvre de l'Esprit. C'est le charisme profond sur lequel est fondé notre Ordre Antonin et qui s'est renouvelé depuis notre orientation apostolique par Mère Isabelle Khoury et ses compagnes. C'est le patrimoine qu'elles nous ont légué.

Communion avec nos Pasteurs, dans l'Église.

Nous sommes dans l'Église, au cœur de l'Église, filles de l'Église. Nous ne pouvons aimer le Christ, le servir, sans aimer l'Église dans ses personnes et ses institutions.

Notre participation au Synode patriarcal maronite, qui a groupé des maronites des cinq continents, nous a confirmées dans notre attachement à notre Église, à son service et en même temps dans notre ouverture à l'Église universelle. Notre expérience de l'atmosphère spirituelle de l'Église nous a incitées à plus de responsabilité, d'engagement et d'échange de dons. Nous avons à devenir Église, à vivre ensemble l'aventure de l'Esprit et à témoigner de la communion.

Un rapport effectif nous relie à nos Pasteurs: Le Pape, en premier lieu, notre Patriarche, nos évêques, les prêtres avec lesquels nous collaborons, les Pères et Frères antonins et tous les Pasteurs des Diocèses où nous sommes implantées à l'étranger: France, Etats-Unis, Canada, Australie, Chypre et Jérusalem.

Cette communion, au cœur de l'Église, est trinitaire, christologique et par là filiale.

Communion avec les divers Instituts et mouvements.

Nous avons à affronter l'avenir ensemble :

  Communion avec l’Union des Supérieurs(es) majeurs(es) au Liban.

  Communion avec L’Union Internationale des Supérieures Majeures (UISG), les religieuses du monde entier.

   Communion avec le Conseil des Eglises du Moyen-Orient, l’Assemblée des Patriarches et Evêques Catholiques au Liban (APECL).

  Communion avec les autres Eglises chrétiennes, dans un souci d’œcuménisme et avec les musulmans, dans un dialogue fraternel.

  Communion avec nos collaborateurs(rices) laïcs.

a saveur évangélique constitue l'essence de «l'attraction» par laquelle la vie religieuse séduit et entraîne.

La formation religieuse

La relève religieuse est notre souci primordial : appel des vocations, leur discernement, leur accompagnement avec patience, tendresse, confiance et fermeté. Nous aidons les jeunes surtout à poursuivre les objectifs essentiels de la vie religieuse :

Fraîcheur et enthousiasme pour la centralité du Christ dans nos vies, création de relations d’intimité avec Lui, formant une personnalité non seulement affective, mais clairvoyante.

Attirance vers une spiritualité dynamique, imbue des traditions formant un «noyau solide» de convictions et d’attente de l’avenir.

Brûlure du feu de l’apostolat en réponse au «cri» des petits, des pauvres et des souffrants, pour un monde plus juste, plus humain et plus fraternel.

La première formation

La formation première prend son importance dans l’interaction avec les jeunes nommés par Jean-Paul II «sentinelles de l’aurore». Cette appellation est à la fois pour eux et pour nous un programme de vie. Nous les appelons vers nous, mais elles nous appellent aussi vers elles. Chaque jeune fille qui se joint à nous est gage d’audace, de témoignage authentique et joyeux de la rencontre du Christ et de l’entrée dans le mystère de la Trinité. L’essentiel est qu’elle soit apte à se développer humainement et spirituellement.Bien des valeurs nouvelles enthousiasment nos jeunes. La logique évangélique aide à discerner l’individualisme de la singularité désordre de la liberté, la spontanéité et l’authenticité de la suffisance et de la prétention.Les jeunes demandent de l’écoute, la reconnaissance de leurs aspirations et de leurs capacités de s’améliorer et de devenir à leur tour témoins, apôtres et leaders.

La formation continue

La formation continue développe et complète la formation première, mûrit les aspirations, donne plus de confiance dans la prise en main de sa propre formation, et fait entrer dans la vie de la Congrégation et dans ses projets. L’appartenance à la Congrégation se développe et s’approfondit par l’imitation des exemples des plus expérimentées, le respect des traits de famille et des valeurs religieuses qui ont contribué à l’édification de la Congrégation et continuent de l’édifier.

L’exemple le plus probant à poursuivre est celui de Marie, éducatrice et Mère qui a vécu à plein l’amour et la joie dans l’Espérance, la force dans l’épreuve, la fidélité dans la prière et l’attention aux besoins des sœurs et des frères (Rm 12: 11-13).

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QUI NOUS SOMMES
Notre Mission

Qui nous sommes est intimement lié à notre mission. En tant que femmes consacrées et témoins de Jésus-Christ, nous vivons mêlées au peuple de Dieu, dans nos lieux de mission, comme le levain dans la pâte, en portant notre vocation contemplative entre les deux pôles de la Parole et de l’Eucharistie, et nous cheminons en communauté vers le royaume de Dieu. À la lumière du Saint Esprit créateur, nous répondons à l’appel du maître de la moisson en collaborant à sa mission confiée à l’Église par :

la prière, l’Écoute de la Parole, la communion active dans la liturgie,

l'éducation, l'annonce de la Parole et l’aide au ministère paroissial,

l'accueil, l’art manuel et l’Art Sacré, le témoignage de vie,

le service d’amour, de compassion et de charité,

le dialogue œcuménique, interreligieux et interculturel.

Spiritualité de notre mission

Nous vivons entre deux axes de la mission: communion avec Dieu, communion avec les hommes. Ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu… nous en rendons témoignage (1 Jn 1).Dans la prière et l'expérience du Christ, la mission devient une urgence, impatiente et passionnée:J'ai eu faim et vous m'avez donné à manger… soif et vous m'avez donné à boire… C'est à moi que vous l'avez fait (Mat 25: 35-40). Aujourd'hui, et tous les jours, Jésus s'identifie aux petits. Il nous indique le chemin.

Nous re-vivons dans les traditions de notre Église syro-antiochienne la centralité de la vie religieuse et son unicité entre l'action et la contemplation. «C'étaient des moines et des moniales dans les villes». Jamais ils n'étaient enfermés dans leurs problèmes. Même dans les ermitages, leur objectif principal était la collaboration avec l'entourage, la prédication de la Parole, l'appel à la conversion et le défrichement de la terre pour la subsistance de la grande famille. L'exemple parlant de la Qadisha et de sa Corolle y suffit.

Nous vivons pour l'Autre et pour les autres. Etre «pour les autres» est source de vie, en Dieu, dans l'humanité. A des tâches nouvelles, des exigences toujours accrues:

Exigences de dialogue et de collaboration dans un esprit de service et d'amitié,

Exigences de souplesse et de réadaptation continuelle,

Exigences de compétence toujours plus poussée pour rester à la hauteur de la tâche exigée de nous.

Nous vivons avec l'Église, avec notre Congrégation et toutes les Congrégations, notre Église et les autres Églises, les autres confessions, prêtes à assurer «un service d'œcuménisme, de paix et de non-violence, à cultiver une attitude solidaire et pleine de compassion pour la souffrance d'autrui» (Repartir du Christ, 35), quel qu'il soit.

Ensemble, nous œuvrons pour «un dialogue des cultures», la recherche du visage de Dieu et la promotion de l'homme et de la femme.

Insérées en France, aux Etats-Unis, au Canada, en Australie, à Chypre et à Jérusalem, notre mission est sans frontière. Elle est au service de notre peuple en diaspora, en communion avec tous les autres peuples.

Fidèles à notre patrimoine ecclésial et libanais, nous allons au monde avec ce que nous sommes, ouvertes à l'apport étranger, dans un équilibre d'échange et de communication.

Notre diaconie a un triple visage : diaconie de la Parole, de la prière, des mains.

Notre diaconie de la Parole de Dieu est prioritaire. Cette Parole, nous avons à en vivre avant de la proclamer. Elle est parole de vie dans nos catéchèses, nos rencontres et nos conférences. Nous en témoignons dans nos écrits et par les mass média. Cette Parole de Dieu est comme un feu brûlant dans notre cœur. Esprit et corps, raison et intelligence, imagination, voire à tout notre être, sommes appelées à devenir sacrement et instrument de l’action de la Parole et de l’Esprit de Dieu.

Dans la mesure où nous nous livrons à l’Esprit, nous écoutons ses gémissements, en lisant les signes des temps. L’indifférence n’est plus possible. Alors, par notre engagement tout s’épanouit en nous et autour de nous. Tout renaît à l’Espérance.

Notre vocation apostolique, programme de Jésus, celui du bon Samaritain est «un cœur qui voit». Ce cœur voit où l’amour est nécessaire et il agit en conséquence. Il en témoigne par tout ce qu’il est et tout ce qu’il a : «être» et «faire». La prière et le travail de nos mains, touche de tendresse, font le reste.

Des lendemains qui chantent

Nous sommes entre les mains de Dieu. Nous visons le succès, sans y tenir, disponibles aux motions de l’Esprit, dans l’Espérance.

L’avenir se construit, s’invente par des réponses nouvelles aux mutations actuelles, à tous les niveaux. La crise actuelle des valeurs appelle au secours.

L’avenir est une re-fondation, un nouveau départ, dans la radicalité de notre passion pour Dieu, l’équilibre entre personne et structures dans nos communautés, le dévouement inconditionnel à l’avènement du Règne de Dieu, en concertation avec les autres : tous les membres du peuple de Dieu.

L’avenir nous appelle à avancer avec plus de dépouillement, de désappropriation, de conscience de notre vulnérabilité et des «merveilles» que Dieu accomplit en nous. La route nous mène vers celui qui est la Vie.

Toutes nos missions, au Liban et à l’étranger, ne sont que des moyens pour hâter la venue du Seigneur, susciter en nous, en nos collaborateurs et collaboratrices, et les personnes que nous servons, le désir passionné du Règne de Dieu sur nos vies et celles des autres.

Nous regardons vers l’avenir, non seulement fières d’un patrimoine glorieux, mais prêtes à écrire, dans notre Eglise une grande page de l'histoire grâce à l’Esprit qui «soutient notre faiblesse». «Ne crains pas, je suis avec toi», dit le Seigneur. Le flambeau continuera de passer de main en main et «la Parole de se faire chair».
QUI NOUS SOMMES
Service d'Autorité

L’autorité religieuse antonine, liée organiquement à l’Église, accomplit une triple fonction : l’enseignement, la sanctification et le gouvernement à l’exemple du Christ et selon la spiritualité propre de la Congrégation. Elle est non seulement spirituelle, mais aussi hiérarchique, le Christ étant la source où elle puise élan et vitalité pour être au service de la charité et œuvrer à la cohésion des membres entre eux en s’attachant au Christ. Elle est exercée à travers les Chapitres Généraux, la Supérieure Générale et la Supérieure locale, assistées par leurs conseils respectifs.

Le Chapitre Général

Le Chapitre Général est l’organisme représentatif de toute la Congrégation; il détient, au plan de sa législation interne, l’autorité suprême. Il exerce ses pouvoirs en émettant des décrets et des décisions et élit les membres de l’administration générale. Ses membres jouissent des mêmes droits et assument les mêmes obligations.

Le Conseil Généralice

Le Conseil Généralice est constitué de la Supérieure Générale et de quatre Assistantes Générales qui œuvrent ensemble en vue de la réalisation des décisions du Chapitre Général en établissant les grandes lignes d’une vision de l’avenir de la Congrégation. Elles s’efforcent d’adopter le principe de la participation et de la communion dans l’exercice du pouvoir.

1946-1952:

Supérieure Générale: Mère Isabel Khouri

Vicaire Générale: Soeur Mariam Aoun

Deuxième Conseillère Générale:  Soeur Therese Dib

Troisième Conseillère Générale: Soeur Virginie Latif

Quatrième Conseillère Générale: Soeur Louise Massaad

Econome Générale: Soeur Josephine El Mourawi

Secrétaire Générale: Soeur Afdokia Zeidan

Maîtresse des Novices: Soeur Afdokia Zeidan

1952-1953:

Supérieure Générale: Mère Isabel Khouri

Vicaire Générale: Soeur Afdokia Zeidan

Première Conseillère Générale: Soeur Henriette Rouphael

Deuxième Conseillère Générale: Soeur Mariam Aoun

Troisième Conseillère Générale: Soeur Josephine El Mourawi

Quatrième Conseillère Générale: Soeur Cecilia Bou Aoun

Econome Générale: Soeur Josephine El Mourawi

Secrétaire Générale: Soeur Alexendra Massoud

Maîtresse des Novices: Soeur Alexendra Massoud

1953-1959:

Supérieure Générale: Mère Afdokia Zeidan

Vicaire Générale: Soeur Henriette Rouphael

Deuxième Conseillère Générale: Soeur Mariam Aoun

Troisième Conseillère Générale: Soeur Cecilia Bou Aoun

Quatrième Conseillère Générale: Soeur Josephine El Mourawi

Econome Générale: Soeur Bernadette Chalhoub

Secrétaire Générale: Soeur Alexendra Massoud

Maîtresse des Novices: Soeur Alexendra Massoud

1959-1965:

Supérieure Générale: Mère Afdokia Zeidan

Vicaire Générale: Soeur Henriette Rouphael

Deuxième Conseillère Générale: Soeur Alexendra Massoud

Troisième Conseillère Générale: Soeur Mathilda Abou jaoude

Quatrième Conseillère Générale: Soeur Bernadette Chalhoub

Soeur Cecilia Bou Aoun

Econome Générale: Soeur Victoire Al douaihy

Secrétaire Générale:  Soeur Henriette Rouphael

Soeur Nathalie Bassil

Maîtresse des Novices:  Soeur Alexendra Massoud

1965-1971:

Supérieure Générale: Mère Afdokia Zeidan

Vicaire Générale: Soeur Henriette Rouphael

Deuxième Conseillère Générale: Soeur Alexendra Massoud

Troisième Conseillère Générale: Soeur Mathilda Abou jaoude

Quatrième Conseillère Générale: Soeur Nathalie Bassil

Econome Générale: Soeur Victoire Al douaihy

Secrétaire Générale: Soeur Clemence Helou

Maîtresse des Novices: Soeur Alexendra Massoud

Soeur Suzanne Al Rami

Soeur Marie Xavier El Skaff

1971-1977:

Supérieure Générale: Mère Henriette Rouphael

Vicaire Générale: Soeur Afdokia Zeidan

Deuxième Conseillère Générale: Soeur Nathalie Bassil

Troisième Conseillère Générale: Soeur Suzanne Al Rami

Quatrième Conseillère Générale: Soeur Clemence Helou

Econome Générale: Soeur Eliane Eskandar

Secrétaire Générale: Soeur Marie Xavier El Skaff

Maîtresse des Novices: Soeur Suzanne Al Rami

1977-1983:

Supérieure Générale: Mère Clemence Helou

Vicaire Générale: Soeur Nathalie Bassil

Deuxième Conseillère Générale: Soeur Dominique El Halbi

Troisième Conseillère Générale: Soeur Felicite Daou

Quatrième Conseillère Générale: Soeur Marie Xavier El Skaff

Econome Générale: Soeur Afdokia Zeidan

Secrétaire Générale: Soeur Marie Xavier El Skaff

Maîtresse des Novices: Soeur Ester Eid

1983-1989:

Supérieure Générale: Mère Clemence Helou

Vicaire Générale: Soeur Nathalie Bassil

Deuxième Conseillère Générale: Soeur Marie Xavier El Skaff

Troisième Conseillère Générale: Soeur Dominique El Halbi

Quatrième Conseillère Générale: Soeur Felicite Daou

Econome Générale: Soeur Afdokia Zeidan

Secrétaire Générale : Soeur Isabel Nassif

Maîtresse des Novices: Soeur Ester Eid

1989-1995:

Supérieure Générale: Mère Dominique El Halbi

Vicaire Générale: Soeur Judith Haroun

Deuxième Conseillère Générale: Soeur Alice Araiji

Troisième Conseillère Générale: Soeur Isabel Nassif

Quatrième Conseillère Générale: Soeur Ester Eid

Econome Générale: Soeur Berthe Antar

Secrétaire Générale : Soeur Isabel Nassif

Maîtresse des Novices: Soeur Marie Bernard Lahoud

1995-2001:

Supérieure Générale: Mère Marie Xavier El Skaff

Vicaire Générale: Soeur Judith Haroun

Deuxième Conseillère Générale: Soeur Felicite Daou

Troisième Conseillère Générale: Soeur Ester Eid

Quatrième Conseillère Générale: Soeur Isabel Nassif

Econome Générale: Soeur Alice Araiji

Secrétaire Générale : Soeur Isabel Nassif

Maîtresse des Novices: Soeur Marie Bernard Lahoud

2001-2007:

Supérieure Générale: Mère Judith Haroun

Vicaire Générale: Soeur Isabel Nassif

Deuxième Conseillère Générale: Soeur Ester Eid

Troisième Conseillère Générale: Soeur Basile El Sayyah

Quatrième Conseillère Générale: Soeur Nazha Khouri

Econome Générale: Soeur Alice Araiji

Secrétaire Générale :Soeur Isabel Nassif

Maîtresse des Novices: Soeur Marie Touma

2007-2013:

Supérieure Générale: Mère Felicite Daou

Vicaire Générale: Soeur Judith Haroun

Deuxième Conseillère Générale: Soeur Bacima Khouri

Troisième Conseillère Générale: Soeur Gerome Sakher

Quatrième Conseillère Générale: Soeur Nazha Khouri

Econome Générale: Soeur Alice Araiji

Secrétaire Générale : Soeur Isabel Nassif

Maîtresse des Novices: Soeur Marie Touma

2013-2019:

Supérieure Générale: Mère Judith Haroun

Vicaire Générale: Soeur Nazha Khoury

Deuxième Conseillère Générale: Soeur Bacima Khoury

Troisième Conseillère Générale: Soeur Eva Chamoun

Quatrième Conseillère Générale: Soeur Clément Marie Noujaim

Secrétaire Générale :  Soeur Clément Marie Noujaim

Econome Générale: Soeur Rita Mansour

Maîtresse des Novices : Soeur Samia Abou Shakra

2019-2025:

Supérieure Générale: Mère Nazha El Khoury

Vicaire Générale: Soeur Lina Khawand

Deuxième Conseillère Générale: Soeur Bacima Khoury

Troisième Conseillère Générale: Soeur Clément Marie Noujaim

Quatrième Conseillère Générale: Soeur Jinane Farah

Secrétaire Générale :  Soeur Clément Marie Noujaim

Econome Générale: Soeur Rita Mansour

Maîtresse des Novices : Soeur Céline Nohra

La Supérieure Générale

La Supérieure Générale représente officiellement la Congrégation auprès des autorités ecclésiastiques et civiles ; elle sauvegarde la fidélité de la Congrégation à l’esprit de l’Évangile, à l’enseignement et aux lois de l’Église, d’une part, et aux Constitutions et à la spiritualité propre de la Congrégation d’autres part.

Mère Isabelle Khoury

1946 - 1953

Mère Avdokia Zaidan

1953 - 1971

Mère Henriette Roufail

1971 - 1977

Mère Clémence Hélou

1977 - 1989

Mère Dominique Halaby

1989 - 1995

Mère Marie-Xavier Skaf

1995 - 2001

Mère Judith Haroun

2001-2007

Mère Felicité Daou

2007-2013

Mère Judith Haroun

2013- 2019

Mère Nazha El Khoury

2019- ...

D’autres fonctions générales

La Secrétaire générale : tient le registre des décisions du Conseil Général où elle note les proès-verbaux. Elle communique, aux religieuses dans les couvents,les renseignements concernant la mission, la vie spirituelle, la formation, la culture et autres selon les directives de la supérieure générale.

L’Économe générale : Gère les biens de la Congrégation sous la supervision de la Supérieure Générale, et contrôle les registres de comptes de chaque maison et en expose le résultat au Conseil Général.

La Maîtresse des novices : Veille à la formation des novices à divers plans. Elle établit leur programme de formation et le propose au Conseil Général pour approbation.

La Maîtresse des jeunes professes : Surveille leur formation humaine sur tous les plans et veille à leur croissance dans la voie de la sainteté.

La Maîtresse des postulantes : Prend soin de leur éducation sur tous les plans et les aide à s’assurer de leur vocation religieuse.
Champs d'Apostolat

L'apostolat est témoignage d'amour. Avec la créativité de l’Esprit, une polyvalence de réponses apostoliques est donnée aux besoins de l’Église et à ceux de notre temps. Nos services apostoliques cherchent à être un service d’amour, de charité et d’efficacité.

Nos couvents et maisons, au Liban et en dehors du Liban, sont la base de notre vie apostolique. Ils ont leur mission en eux-mêmes ou, pour la plupart du temps, ils sont liés à une mission éducative, caritative, hospitalière ou artistique. Ils sont séparés de l'œuvre et en même temps à la tête de l'œuvre apostolique et au cœur de sa mission.

Dans tous nos principaux domaines d’apostolat, aussi bien que dans les prisons et les paroisses, nous visons la proximité et la solidarité parce que les carences sont immenses. Nous sommes appelées à considérer les plus pauvres et les plus abandonnés comme nos préférés.

Maisons de prière

Dans les Maisons de prière, Bikfaya, Aïn-Alak et Qannoubine nous nous vouons à l'Écoute de la Parole, au recueillement, à la communion active dans la liturgie. Nous sommes prêtes à y accueillir tous ceux qui en sentent le besoin.

Mission éducative

Notre mission éducative a pour but la formation religieuse intellectuelle et humaine. Elle occupe la plupart de nos activités, dans toutes les régions libanaises et à l'étranger et se dévoue au service, de tous les niveaux de la société.

C'est un «levain de salut», au Liban et à l'étranger et vise la promotion de l'homme et de la société. Pour cela, notre mission adopte les moyens de formation et d'enseignement les plus appropriés et entraîne à l'ouverture et à la solidarité, à la convivialité et au dialogue des cultures à tous les niveaux œcuménique, politique et interreligieux.

Nos institutions éducatives, au Liban et à l’étranger, comptent vingt et un (21) établissements dont dix (10) sont de niveau secondaire. Elles sont trilingues en majorité (français, anglais, arabe) et accueillent près de quinze mille élèves (15 000) par année scolaire.

Mission socio-médicale

Notre mission sociale et sanitaire au service de la compassion et de la charité aux Maisons d'enfants, Hôpitaux et dispensaires. Ce sont toutes des Foyers de souffrances et de manque. Notre vocation est d'alléger leur peine par notre présence et nos soins, notre attention et notre cure psychique et spirituelle. Nous avons à donner une famille à ceux qui souffrent de solitude, un sens à la vie à ceux qui l'ont perdu, un idéal à ceux qui n'en ont pas.

Mission d’accueil

Les Maisons d'accueil, au Liban et à l'étranger, est le Foyer sûr et fraternel aux jeunes étudiantes qui se déplacent à la ville pour leurs études, ou la Maison de prière pour ceux qui recherchent un lieu de recueillement, de prière et de renouveau spirituel.

Mission artistique

Notre mission artistique, dans l'Atelier d'art sacré, vise le retour aux sources, la valorisation du patrimoine et la re-création de sa particularité: dans l'icône, les vitraux, les objets de culte et les ornements sacerdotaux. Cet art cherche à incarner l'esprit de la liturgie maronite notamment en utilisant la langue syriaque pour les motifs et le décor, suivant le cycle du rite.

Un grand nombre de nos religieuses s'expriment par l'art manuel: cuisine, couture, tissage, broderie, peinture, sculpture sur bois et décoration florale. Ce charisme de la main donne une chance à la joie de vivre, de prier et d'innover, mettant en valeur l'importance du symbolisme et de la poétique comme espace de promotion humaine et spirituelle.

Mission de mass-média

Notre mission d'information adopte les mass-médias, dans leur langage parlant pour notre temps: publication de livres et d'articles, conférences et utilisation des moyens audio-visuels. C'est une mission de formation, visant à faire passer le message par la lecture, l'écoute et la vision.

Nos lieux d'apostolat

Cher Internaute tu trouveras dans cette page tous nos lieux d'apostolat dans le monde. Il est possible d'effectuer une recherche spécifique avec les champs qui sont proposés ci-dessous : région, pays, apostolat, ...

MISSION

PAYS

Mont Liban

Administration Générale / Généralat

Education,Social,Formation

Roumieh

Lebanon

Collège Mar Doumith Roumieh

Education,Media,Pastoral

Roumieh

Lebanon

Bureau Pédagogique du Soeurs Antonines

Media

Roumieh

Lebanon

Atelier d'Art Sacré

Art

Roumieh

Lebanon

Hôpital Dar-Al-Rahmeh

Social,Pastoral

Roumieh

Lebanon

Hôpital Dahr El-Bacheq - Roumieh

Social

Roumieh

Lebanon

École Notre Dame des Dons - Dekwaneh

Education

Dekwaneh

Lebanon

Fondation Michel S. Gémayel – Bikfaya

Prayer,Pastoral

Bikfaya

Lebanon

Couvent N.D. de la Délivrance -Aïn Alak

Prayer,Formation,Pastoral

Aïn Alak

Lebanon

Collège Notre Dame - Hazmieh (Petit Collège)

Education,Pastoral

Hazmieh

Lebanon

Collège Notre Dame – Jamhour ( Grand College)

Education,Pastoral

Jamhour

Lebanon

École Notre Dame - Kfarchima

Education,Pastoral

Kfarchima

Lebanon

Maison de la Famille – Bhamdoun

Reception,Pastoral

Bhamdoun

Lebanon

École Mar Keryakos - Richmaya

Education,Pastoral

Richmaya

Lebanon

Dispensaire de Majd-El-Méouch

Social

Majd-El-Méouch

Lebanon

École Notre Dame Majd-El-Méouch

Education,Social,Pastoral

Majd-El-Méouch

Lebanon

École Mar Elias -Ghazir

Education,Pastoral

Ghazir

Lebanon

Couvent Saint Pierre-Dlebta

Pastoral

Dlebta

Lebanon

Maison Notre Dame du Rosaire , Achkout

Education,Social,Art,Pastoral

Achkout

Lebanon

Ecole Saint Jean , Achkout

Education,Pastoral

Achkout

Lebanon

Beyrouth

Foyer des Soeurs Antonines - Achrafieh

Reception,Pastoral

Achrafieh

Lebanon

Nabatieh

Collège Notre Dame - Nabatieh

Education,Pastoral

Nabatieh

Lebanon

Liban Sud

École Saint Joseph, Debel

Education,Social,Pastoral

Debel

Lebanon

École N.D du Liban- Rmeich

Education,Pastoral

Rmeich

Lebanon

Bekaa

Collège Saint Joseph-Zahle Ksara

Education,Pastoral

Zahle -Ksara

Lebanon

Fondation Assaad Aboud-Aitanit

Education,Pastoral

Aitanit

Lebanon

Liban Nord

Couvent des Soeurs Antonines-Ehden

Reception,Pastoral

Ehden

Lebanon

École Mar Antonios-Zgharta

Education,Pastoral

Zgharta

Lebanon

Collège Mar Antonios -Khaldieh,Zgharta

Education,Pastoral

Khaldieh

Lebanon

La dispensaire Khaldieh

Social

khaldieh

Lebanon

Couvent Notre Dame de Qannoubine

Prayer,Reception,Art,Pastoral

Qannoubine

Lebanon

Hôpital Notre Dame de la Paix -Kobayat

Social,Pastoral

Kobayat

San Marino

A l'étranger

Maison N.D. du Liban - Jérusalem

Reception,Formation

Beit Hanina

Palestian

Maison de la Providence des Sœurs Antonines, Paris, France

Pastoral

Paris

France

Couvent de Sainte Rafka, Nicosie-Chypre

Education,Reception,Pastoral

Nicosia

Cyprus

Sœurs Antonines Canada

Education,Pastoral

Ottawa

Canada

Sœurs Antonines North-Jackson, Ohio, Etats-Unis

Social,Pastoral

Ohio

USA

Couvent Saint Antonios

Education,Pastoral

Melbourne

Australia

Saint Paul

Social,Pastoral

Melbourne

Australia
Dans le Monde

Nos couvents et maisons, de par le monde, intègrent la double entité: couvent-œuvre. À ce double titre, ils sont la synthèse de notre tâche religieuse dans l'administration, l'enseignement, le service hospitalier, le service social, le service paroissial et culturel. Notre mission n'a pas de frontières. Elle est au service du peuple de Dieu, au Liban et en dehors du Liban.

Au Liban, nos couvents et maisons sont au nombre de vingt-neuf (29) et établis dans différentes régions. Quatre d’entre eux sont des couvents historiques, lieux de mémoire, de vie religieuse et apostolat: couvent de Mar Doumit, Roumieh ; couvent Mar Elias, Ghazir ; couvent de Notre Dame de la Délivrance, Aïn-Alak ; couvent de Notre Dame de Qannoubine, Qadisha. Les vingt-cinq autres intègrent vie religieuse et mission.

En dehors du Liban, ils sont au nombre de sept. Ils ont été fondés, dans leur variété, en réponse aux appels réitérés des Ordinaires de lieu. Ils forment des ponts entre le Liban et les payes où ils sont implantés. Ils sont des oasis d'espérance pour une relation continue avec le pays d'origine et l'espoir d'un retour. Sans perdre l’identité, ils visent l’ouverture, l'inculturation et l'acquisition de compétences qui servent la société et enrichissent les deux parties.

Fidèles à notre mission d’Église et à notre patrimoine libanais, nous œuvrons au Liban et à l'étranger avec ce que nous sommes, tout en apportant notre contribution spirituelle, humaine et professionnelle, dans un échange d’équilibre et de communication. Notre mission tend à devenir, toujours et partout, service d’amour, d’espérance, de charité et d’efficacité.

Missions Symbols
Lieux d'apostolat

Maison de Retraite & de Prière

Mission Educative

Mission Sociale & Sanitaire

Mission d'accueil

Art Sacré & Manuel

Mission dans la media

Administration Générale

Formation

Service Paroissial & Pastoral
Évènements

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Livres

Trésors des Pères de l'Eglise

Sr Clément Marie Noujaim
Paris
Trésors des Pères de l’Église comprend une…

La Médiation Scolaire

Soeur Clément Marie NOUJAIM
Editions Edilivre - Paris
La Médiation scolaire, nouveau livre de Soeur Clément Marie Noujaim, parle de nos sociétés qui affrontent…

من يفسّر لي الكلمة ؟

Sr Lina ASMAR
Liban

Prières à la Vierge Marie

Sr Clément Marie Noujaim
Liban
Prières à la Vierge Marie comprend un choix de prières adressées à la Vierge depuis les premiers…

l'Evangile Parole de Vie

Sr Clément Marie Noujaim
Editions Edilivre - Paris
L’Évangile Parole de Vie comprend des passages choisis des quatre Évangiles,…

Histoire de la Congrégation des Soeurs Antonines - Troisième Partie

Soeur Clément Marie Noujaim & Abbé Antoine Rajeh Antonin
Imprimerie Byblos - Mansourieh Moukallès
Histoire de la Congrgation des Soeurs Antonines depuis le Renouveau Apostolique avec Mère…

Histoire de la Congrégation des Soeurs Antonines - Première Partie

Soeur Clémence Hélou
Imprimerie Byblos - Mansourieh Moukallès
Histoire des racines de la vie monastique en Orient de Saint Antoine le Grand au IVe…

Jubilé d'Or

اليوبيل الذهبيّ 1932-1982 اليوبيل الخمسيني للتجديد…

KITAB FI MA'ARIFAT AL-ANGHAM WA CHARHIHAe

Sr Thérèse Antar

L'amour de Dieu dans la philosophie de SPINOZA

Sr Judith Haroun
Éditions de l'université Antonine
Si l'on s'accorde aujourd;\'hui à voir en Baruch Spinoza l'un des philosophes…

L'Education de l'Enfant dans la société traditionnelle au Liban

Sr Clément-Marie Noujaim
Edilivre
Ce livre trace le profil d'enfant à éduquer dans la société traditionnelle…

La mère dans l'oeuvre de Mauriac

Sr Clément-Marie Noujaim
Edilivre
"Il y a quelque chose d'infiniment plus beau que de dépasser les hommes dans tou…

La Paix en arc-en-ciel

Sr Marie-Albert Ibrahim

Language floral des enfants libanais

Bureau pedagogique des srs Antonines

Le fils aîné, figure à part

Sr Céleste El Achkar
LE POINTIER
A tou les jeunes couples qui vivent avec l'intérêt particulier l'attente…

Les deux repas johanniques

Sr Bacima El Khoury
Centre d'Édition et de Diffusion du Livre ( CEDLUSEK)
À partir d'une étude exégétique des…

Mon Beau Graphisme

Sr Francois-Marie Mouhawej

Mon deuxième livre de musique

Sr Thérèse Antar

Mon premier livre de musique

Sr Therese Antar

Pour Votre Bonne Santé

Sr Clément Marie NOUJAIM
Edilivre - Paris

Pre-Math

Sr Francois-Marie Mouhawej

Quand le cedre fraternise avec le Palmier Tissage des liens

Sr Marie-Albert Ibrahim

Je dédie cet Album aux enfants du Liban, aux enfants de l'Irak et à tous les enfants…

Rayon de sagesse

Sr Clément-Marie Noujaim
Edilivre , Edition A PARIS
Rayon de sagesse trace le profil d'une personnalité pleine…

Symbole et langage

Sr Clémence Hélou
MAME ÉDITEURS
"... une résonnace unique que seule pouvait faire entendre…

أثر التلفزيون في تربية المراهقين

Sr Nazha El Khoury
دار الفكر اللبناني

الأبن الأكبر وجه مميز

Sr Céleste El Achkar
دار الفكر اللبناني
إلى كلّ أب وأم يحملان همّ رسالة تربية أولادهم . …

الثقافة الموسيقيّة التذوّق الموسيقي

Dr Toufik Kerbage et Sr Thérèse Dib Antar
المركز التربوي للبحوث والأنماء , مكتب الإعداد والتدريب

الرهبنة قوّة حضور وسلطة محبّة

Dr Samir Khoury

حب الله

Sr Judith Haroun
دار الفكر اللبناني

حبّك صلا

Audio CDs

العنوان : حبّك صلا كلمات : الأخت…

حبّك صلاتي

Audio CDs

العنوان : حبّك صلاتي كلمات : الأخت…

طلّة رجا

Audio CDs

العنوان : طلّة رجا كلمات : الأخت…

عنقود المحبة

Audio CDs

العنوان : عنقود المحبة ألحان :…

نبذة تاريخية

Sr Suzanne Al Ramy

نغمة حنان

Audio CDs

العنوان : نغمة حنان كلمات :…

يسوع والمرأة

الأخت كاميليا القزي
chemaly & chemaly
إلى رهبانيّتي الأنطونيّة في يوبيلها الماسي لتبقى فيها…

Analyse & Pédagogie du discours et de récit

Sr Leila Iskandar

Formatrice des formateurs à l'École Publique, Soeur Leila a la passion des élèves…

Apocalypse de Jesus-Christ

Sr Clémence Hélou

Aux abords du troisème millénaire, l'Apocalypse…

Bouquet de belles histoires

Sr Clément-Marie Noujaim
Edilivre
Bouquet de Belles Histoires présente au lecteur des récits variés en relation…

Héritage de la musique orientale

Sr Thérèse Antar

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CD Audio

طلّة رجا

…

عنقود المحبة

العنوان : عنقود المحبة ألحان :…

نغمة حنان

العنوان : نغمة حنان

حبّك صلاتي

العنوان : حبّك صلاتي كلمات : الأخت كاميليا القزي…

حبّك صلا

العنوان : حبّك صلا كلمات : الأخت…

Liste des Publications

Trésors des Pères de l'Eglise(2018) Sr Clément Marie Noujaim

La Médiation Scolaire(2014) Soeur Clément Marie NOUJAIM

من يفسّر لي الكلمة ؟(2014) Sr Lina ASMAR

Prières à la Vierge Marie(2015) Sr Clément Marie Noujaim

l'Evangile Parole de Vie(2016) Sr Clément Marie Noujaim

Histoire de la Congrégation des Soeurs Antonines - Troisième Partie(2017) Soeur Clément Marie Noujaim & Abbé Antoine Rajeh Antonin

Histoire de la Congrégation des Soeurs Antonines - Première Partie(2016) Soeur Clémence Hélou

Jubilé d'Or(1982)

KITAB FI MA'ARIFAT AL-ANGHAM WA CHARHIHAe(2001) Sr Thérèse Antar

L'amour de Dieu dans la philosophie de SPINOZA(2008) Sr Judith Haroun

L'Education de l'Enfant dans la société traditionnelle au Liban(2009) Sr Clément-Marie Noujaim

La mère dans l'oeuvre de Mauriac(2009) Sr Clément-Marie Noujaim

La Paix en arc-en-ciel(2006) Sr Marie-Albert Ibrahim

Language floral des enfants libanais(1996) Bureau pedagogique des srs Antonines

Le fils aîné, figure à part(2001) Sr Céleste El Achkar

Les deux repas johanniques(2006) Sr Bacima El Khoury

Mon Beau Graphisme(1992) Sr Francois-Marie Mouhawej

Mon deuxième livre de musique(1998) Sr Thérèse Antar

Mon premier livre de musique(1996) Sr Therese Antar

Pour Votre Bonne Santé(2012) Sr Clément Marie NOUJAIM

Pre-Math(1992) Sr Francois-Marie Mouhawej

Quand le cedre fraternise avec le Palmier Tissage des liens(2004) Sr Marie-Albert Ibrahim

Rayon de sagesse(2011) Sr Clément-Marie Noujaim

Symbole et langage(1980) Sr Clémence Hélou

أثر التلفزيون في تربية المراهقين(1997) Sr Nazha El Khoury

الأبن الأكبر وجه مميز(1997) Sr Céleste El Achkar

الثقافة الموسيقيّة التذوّق الموسيقي(1998) Dr Toufik Kerbage et Sr Thérèse Dib Antar

الرهبنة قوّة حضور وسلطة محبّة(1992) Dr Samir Khoury

حب الله(1998) Sr Judith Haroun

حبّك صلا(1994) Audio CDs

حبّك صلاتي(2001) Audio CDs

طلّة رجا(2003) Audio CDs

عنقود المحبة(2003) Audio CDs

نبذة تاريخية(1980) Sr Suzanne Al Ramy

نغمة حنان(2003) Audio CDs

يسوع والمرأة(2007) الأخت كاميليا القزي

Analyse & Pédagogie du discours et de récit(2007) Sr Leila Iskandar

Apocalypse de Jesus-Christ(1997) Sr Clémence Hélou

Bouquet de belles histoires(2012) Sr Clément-Marie Noujaim

Héritage de la musique orientale(1999) Sr Thérèse Antar

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Trésors des Pères de l'Eglise

Livres
2018
Sr Clément Marie Noujaim

Trésors des Pères de l’Église comprend une note biographique de 28 Pères des huit premiers siècles de l’Église, suivie pour chacun de quelques textes puisés dans leurs œuvres.

Ces textes nous révèlent l’inépuisable richesse de ces Pères et leur actualité. Ils nous permettent de découvrir la force de leur foi, l'élévation et la fécondité de leur doctrine, face aux traditions du judaïsme, face à la diversité des courants gnostiques, face aux objections de la philosophie grecque, et face aux controverses christologiques. Ils nous révèlent également que les Pères sont les bâtisseurs puisque, sur la base de l'unique fondement posé par les Apôtres, ils ont édifié les premières structures de l'Église de Dieu.
ALBUMS
Beginnings photos Wednesday, July 9, 1952

Fête St Antoine 2014
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Couvent de Notre Dame des Graces Soeurs Antonines - Généralat P.O.Box 84 - Broumana - El Metn Lebanon

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Nos Liens

Cher Internaute tu trouveras dans cette page tous les sites Internet de nos lieux d'apostolat ainsi qu'un ensemble de liens utiles.

PAYS

www.antonines.org

Administration Générale / Généralat

Roumieh

Liban

www.cmd.antonines.org

Collège Mar Doumith Roumieh

Roumieh

Liban

www.bp.antonines.org

Bureau Pédagogique du Soeurs Antonines

Roumieh

Liban

www.qadish.org

Atelier d'Art Sacré

Roumieh

Liban

www.darelrahme.net

Hôpital Dar-Al-Rahmeh

Roumieh

Liban

www.enddd.net

École Notre Dame des Dons - Dekwaneh

Dekwaneh

Liban

www.antonines-hazmieh.edu.lb

Collège Notre Dame - Hazmieh (Petit Collège)

Hazmieh

Liban

www.antonines-hazmieh.edu.lb

Collège Notre Dame – Jamhour ( Grand College)

Jamhour

Liban

www.asg.edu.lb

École Mar Elias -Ghazir

Ghazir

Liban

www.antonines-nabatieh.com

Collège Notre Dame - Nabatieh

Nabatieh

Liban

www.antonineszk.org

Collège Saint Joseph-Zahle Ksara

Zahle -Ksara

Liban

www.assadaboudfoundation.org

Fondation Assaad Aboud-Aitanit

Aitanit

Liban

www.marantonios.com

Collège Mar Antonios -Khaldieh,Zgharta

Khaldieh

Liban

www.antonines.org

Couvent Notre Dame de Qannoubine

Qannoubine

Liban

http://foyerprovidence.free.fr/accueil/index.htm l

Maison de la Providence des Sœurs Antonines, Paris, France

Paris

France

www.antoninesisters.ca

Sœurs Antonines Canada

Ottawa

Canada

www.antoninesisters.com

Sœurs Antonines North-Jackson, Ohio, Etats-Unis

Ohio

Etats-Unis

www.maronitesvictoria.org

Couvent Saint Antonios

Melbourne

Australie

www.antonine.catholic.edu.au

Saint Paul

Melbourne

Australie

LIENS UTILES

www.vatican.va

Saint Siège

www.bkerkelb.org

Siège Patriarcal Maronite - Bkerké

www.antonins.org

Ordre Antonin Maronite
Ma Vocation

MaVocation - https://www.facebook.com/groups/MaVocationAntonines

Le site MaVocation s’adresse en premier à ceux et celles qui cherchent leur vocation et se sentent appelés par Dieu.

Il concerne aussi ceux et celles qui ont le souci d’accompagner les jeunes voulant répondre à l’appel de Dieu et qui souhaitent les soutenir.

Dieu nous attend dans les CIRCONSTANCES ...
La pensée que Dieu nous appelle peut-être à ceci ou cela s’éveille, du fait de circonstances, d’une rencontre, d’un événement bouleversant ou d’un désir. Et nous voudrions bien savoir s’il s’agit réellement de la voix de Dieu ou si c’est simplement un rêve, une idée, notre imagination…

Un APPEL qui vous saisit ...
Il y a quelque temps, vous pouviez vous dire que vous construisiez votre vie. Mais surtout, vous pouviez vous dire que vous faisiez ce que vous vouliez, que c’était vraiment "votre chemin". Et voilà qu’au milieu de ce chemin, il y a eu un appel qui est venu vous saisir ; et cet appel vous fait suivre le chemin d’un autre… Comment se fait-il que nous désirions appartenir à quelqu’un d’autre qu’à nous-mêmes ? Pourquoi est-ce ce chemin que nous voulons ? »

Il faut du TEMPS pour ...
La question de notre vocation est belle, sérieuse, profonde ; il faut parfois du temps pour prendre conscience de son amplitude. Elle peut même nous « tarauder » intérieurement, et cela est normal puisque toute notre vie est en jeu...

Le CHOIX....
Lorsqu’on fait le choix d’entrer au Séminaire ou dans une Communauté Religieuse, ce n’est pas d’abord par goût personnel ou par tempérament, encore moins en vue d’un projet de carrière ! C’est la réponse concrète à ce qui est perçu comme un appel de Dieu. Cet appel personnel a touché le fond de notre cœur. Comme un feu qui s’embrase, il se manifeste souvent à travers un désir auquel on a envie de répondre...